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Breteuil dans l'histoire de France

En visitant le château de Breteuil, vous vous laisserez transporter dans un autre temps ! L’architecture du XVIIème siècle, les tableaux royaux, le très beau mobilier du XVIIIème siècle et l’impressionnante collection de portraits de famille sont le décor prestigieux d’une visite captivante, atypique et rendue ludique par la présence d’une cinquantaine de personnages de cire réalisés par le musée Grévin : Elle retrace l’histoire d’une famille au cœur de l’Histoire de l’Europe.

Les origines du domaine de breteuil

Breteuil est bâti sur un promontoire dominant la vallée de Chevreuse. Le lieu porte le nom de Bevilliers en souvenir des deux villas (fermes) qui auraient été construites sur le site à l’époque gallo-romaine. Avant que la famille Breteuil ne s’attache à cette terre, leur nom apparaît en Normandie dès 1066 lorsque Guillaume Osbern est fait Comte de Breteuil par Guillaume le Conquérant. Ce dernier le considère comme son plus fidèle compagnon et le nomme vice-roi d’Angleterre lors de son retour en Normandie.
A cette même époque à Bévilliers, un château fort succède aux villas. Il n’en reste actuellement que le colombier. Les propriétaires d’alors portent successivement les noms de Choisel, Poissy et Plessis, Allemant, Hotman puis Le Jay.
Le dernier acte de vente du domaine appelé Bévilliers date de 1596. Le vendeur en est Nicolas Le Jay, l’acheteur Thibaut Desportes. Un château neuf va être dès lors construit sur une cour carrée avec des fossés, un pavillon d’entrée et un pont levis. Au fond de la cour se situe le corps de logis donnant sur un jardin d’agrément

Morts sans enfants, les héritiers des Desportes sont d’abord des neveux Chanteclerc puis Renouard et enfin en 1712 Claude Charles de Breteuil (1697-1735) qui épousera plus tard Laura O’Brien de Clare (1700-1781) nièce du Maréchal de Berwick. Dès lors, le château sera transmis de père en fils dans cette famille.

La famille de breteuil et le grand siècle

Les Breteuil vont s’illustrer tout au cours des XVIIe et XVIIIe siècles.

Louis de Breteuil connaît une belle réussite qui le conduit de la robe à la Cour.
Il commence sa carrière comme conseiller au Parlement de Bretagne en 1632, puis de Paris en 1637. En 1644, il devient maître des Requêtes au Conseil du roi. En 1646, on le retrouve intendant du Languedoc en puis de Paris en 1653. En 1657, il est nommé Contrôleur général des Finances sur une proposition du Cardinal Mazarin. Il est ainsi le premier de la famille à avoir un rang de ministre. C’est lui qui initie Colbert aux comptes de la Nation.
En 1665, Colbert assume seul cette fonction après la chute du surintendant Fouquet, survenue en 1661, et la réorganisation du département ministériel. Louis n’en demeure pas moins conseiller d’Etat jusqu’à sa mort. Charles Perrault fut l’un de ses proches collaborateurs.

Louis Nicolas, le septième fils de Louis, premier Baron de Preuilly et de Breteuil est envoyé extraordinaire à la cour de Mantoue (1682) avant d’obtenir la charge prestigieuse d’Introducteur des Ambassadeurs et Princes étrangers auprès de Louis XIV. A ce titre, il fixe avec la plus grande précision, les règles du protocole à la cour de Versailles et les consigne dans ses mémoires.

LA FAMILLE DE BRETEUIL, ACTRICE DU SIÈCLE DES LUMIÈRES​

Louis Nicolas de Breteuil et Gabrielle Anne de Froullay donnent naissance à Gabrielle Emilie de Breteuil, future Marquise du Châtelet et première femme de sciences de notre histoire.

Totalement acquise aux Principes Mathématiques de Newton écrits dans un latin très difficile, elle traduit et commente cet ouvrage afin de le mettre à la portée des scientifiques de son époque. Elle complète l’œuvre de ses nouvelles découvertes. Aujourd’hui encore des travaux retiennent l’attention des chercheurs du monde entier.

Vivant 15 ans avec Voltaire, ils forment l’un des plus célèbres couples du XVIIIe siècle.

Cette brillante Femme des Lumières compte parmi les ancêtres les plus illustres de la famille.

Ses appartements, chambre et salon de musique, rappellent son appartenance à la famille de Breteuil.

Cousin germain d’Emilie du Châtelet, François Victor de Breteuil est ministre de la guerre de Louis XV de 1723 à 1726. Il est rappelé à ce poste en 1738 à la demande de l’armée. Il est l’instigateur d’une importante réforme visant à démocratiser l’accès au grade d’officier. Il fait partie du Conseil du Roi où il occupe la place vis-à-vis du souverain. Chef de famille car descendant du fils ainé de Louis, le ministre de Louis XIV, il porte le titre de Marquis de Fontenay Trésigny et de Breteuil. Son souvenir est évoqué dans « le salon des quatre saisons » au début de la visite.

A la veille de la Révolution, le grand homme de la famille est Louis-Auguste (1730-1807), Baron de Breteuil, arrière-petit-fils de Louis et petit-fils de l’Introducteur des Ambassadeurs. Il est de la branche des Barons de Preuilly comme sa tante, Emilie du Châtelet.

Diplomate, envoyé en mission aux Pays-Bas puis à Cologne, il est nommé Ambassadeur successivement à Saint Pétersbourg, Stockholm, Naples et Vienne. Il accepte d’être grand viguier d’Andorre ce dont la principauté conserve encore la mémoire. En prenant ce poste que toutes les personnalités refusaient, il évite alors à cette principauté d’être rattachée à Pampelune et sauve ainsi son indépendance.

En tant qu’ambassadeur à Stockholm, il reçoit une magnifique vaisselle à ses armoiries provenant de la prestigieuse manufacture de Marieberg. Les plus belles pièces dont un monumental pot à punch sont à découvrir dans le Cabinet des porcelaines du château du Breteuil.

La mission la plus mémorable confiée par Louis XVI au Baron de Breteuil est celle de Médiateur entre l’Autriche et la Prusse en conflit à la suite de la mort sans héritier direct du Prince Electeur de Bavière en 1778. Il a partagé cette responsabilité avec le Prince Repnin, envoyé par la Tsarine.
L’électeur Palatin allié de Joseph II et sa mère Marie-Thérèse d’Autriche s’opposaient à l’Electeur de Saxe et au Duc des Deux-Ponts, dont les intérêts étaient défendus par le Roi Frédéric II de Prusse.

Sous l’instigation du Baron de Breteuil, les émissaires se sont réunis à Teschen, petite ville actuellement partagée entre la Slovaquie et la Pologne. Les routes pour y accéder étaient exécrables et les distractions inexistantes. Teschen ne possédait même pas de théâtre ! Les conditions étaient ainsi réunies pour abréger les négociations. Celles-ci ont tout de même duré 4 mois, la paix a été signée le 13 mai 1779 et la Table dite de Teschen a été donnée au Baron de Breteuil en reconnaissance pour la paix retrouvée. Cette table, objet d’art sans égal, à la fois meuble et bijou, est l’œuvre du grand orfèvre minéralogiste saxon Neuber. En 2015 la Table est cédée au Louvre. Une fidèle réplique est exposée au château de Breteuil depuis Avril 2016.

Louis XVI, rassuré sur le front de l’Europe peut, dès lors, envoyer ses troupes disponibles en Amérique dont les colonies sont en révolte contre nos ennemis traditionnels, les anglais. Ceci a permis aux Etats-Unis de gagner plus rapidement leur indépendance.

Ministre de la Maison du Roi de 1783 à 1788, le Baron de Breteuil est perçu comme le premier ministre de l’intérieur dans le sens moderne du mot. Il se passionne pour l’amélioration des conditions d’hospitalisation à Paris et le portrait de Jean-Laurent Mosnier exposé au salon du Louvre de 1787 le représente montrant les plans de l’hôtel Dieu. Il travaille à l’urbanisme, supprime le dernier pont encombré de boutiques, innove en créant une avenue montante et une autre descendante séparées par un terre-plein derrière les Invalides, l’actuelle Avenue de Breteuil.

Toujours du côté des sciences, il encourage les Montgolfier et le physicien Charles. Il soutient les expériences des vols de ballons habités. Sous son ministère est crée dans l’armée le corps des aérostiers. Ce premier corps volant, précieux pour l’observation des positions ennemies, a permis à l’armée révolutionnaire de gagner la bataille de Jemmapes. Il a été dispersé en Egypte à l’époque de Napoléon Bonaparte et non reconstitué ensuite.
Partisan des libertés, Breteuil supprime les lettres de cachet et autorise Beaumarchais à faire jouer Le Mariage de Figaro, pièce peu respectueuse de l’ordre établi.

La famille de breteuil à l'aube de la révolution française

Durant son ministère, le 15 août 1785 éclate l’affaire du Collier de la Reine. Dans « le salon de la Reine » est évoquée grâce au concours du musée Grévin, la signature de l’ordre d’arrestation du Cardinal de Rohan. Celui-ci a acheté au nom de la Reine et sans le consentement de celle-ci, un véritable trésor : un collier constitué de près de 650 diamants. La France est endettée, la reine impopulaire. Le Roi, accompagné de Marie-Antoinette et du baron de Breteuil, est furieux. Il ordonne d’arrêter le cardinal en pleine Galerie des Glaces devant une cour médusée. En qualité de Ministre de la Maison du Roi, Louis Auguste de Breteuil exécute la volonté de Louis XVI et se charge d’organiser l’arrestation.

Le Cardinal de Rohan est emprisonné. Après enquête, Madame de La Motte est déclarée coupable, le Cardinal est innocenté mais une campagne médiatique sans précédent accable Marie-Antoinette et Louis XVI. Ce scandale renforce l’impopularité du couple royal, une des causes profondes de la Révolution française.

Le collier de la reine, objet du scandale, se trouve dans le cabinet des trésors. La réplique présentée dans le château de Breteuil est fidèle au bijou conçu par les joailliers Bassenge et Boëhmer.

Le 11 juillet 1789, le roi très déstabilisé par la mort de son fils ainé, le premier Dauphin, et l’agitation des Etats Généraux renvoi Necker et nomme le Baron de Breteuil Principal Ministre. Il espère reprendre un peu d’autorité et connaît la fidélité de son ancien ministre. Les députés des Etats Généraux et la rue s’inquiètent, le 14 juillet le peuple parisien prend la Bastille où il ne trouve qu’un malheureux prisonnier. Monsieur de Launay, le Gouverneur de la Bastille est massacré. Sous la pression, le roi renvoi Breteuil et rappelle Necker. Breteuil part en émigration. Il s’établit en Suisse à Soleure, puis à Hambourg où il recevra en octobre 1791 une lettre du Roi lui confiant les pleins pouvoirs pour l’aider à rétablir son autorité pour « le bonheur de son peuple ».

Lorsque la Révolution éclate, le château est possédé par deux enfants, Charles 5ème Marquis de Breteuil (1781-1864) et Laure (future Duchesse de Praslin). Ils restent en France ainsi que leur mère. Le château est mis sous séquestre mais les enfants en gardent la propriété. Les difficultés sont innombrables.

Les enfants Charles et Laure sont confiés à un serrurier afin d’en assurer la bonne éducation. Dans ce but, ils sont emmenés place de la Révolution, actuelle Place de la Concorde, le 21 janvier 1793, pour assister à la décapitation du roi. Leur mère Geneviève est emprisonnée sous la Terreur, «suspectée d’être suspecte». Leur oncle, Anne François Victor de Breteuil, évêque de Montauban et député du clergé aux Etats Généraux meurt en prison à Rouen.

La famille de breteuil au XIXe siècle

Après la période tourmentée de la Révolution, Charles construit une belle carrière. Il est tout d’abord l’un des premiers diplômés de la jeune Ecole Polytechnique (1801). Il s’attache déjà à redonner vie à son château pratiquement inhabité depuis 18 ans.

Charles s’illustre ensuite à la bataille de Wagram (1809) où il fait soigner les blessés des deux camps. Intendant de la Styrie et de la Corinthie, puis préfet de la Nièvre et des Bouches de l’Elbe sous l’Empire, il continuera sa carrière de préfet pendant la Restauration dans la Nièvre, l’Eure et Loir, la Sarthe et la Gironde.

Charles de Breteuil est représenté dans la bibliothèque en présence du Duc Decazes alors premier Ministre (1820) et du Roi Louis XVIII, frère de Louis XVI, assis dans son fauteuil roulant. Œuvre de Jacob avec un mécanisme de Callas, ce siège est une pièce maitresse du mobilier du château.

Charles accède à la Pairie en 1823. Comme tous les Pairs de France, il reçoit comme cadeau du jour de l’An 1830 de la part du Roi Charles X (frère de Louis XVI et Louis XVIII) un exemplaire complet (26 volumes) de « La description de l’Egypte ».

En 1798, Le général Bonaparte lance l’expédition d’Égypte et emmène avec lui une commission de 167 artistes, savants et historiens pour qu’ils transcrivent tout ce qu’ils ont pu apercevoir en Égypte en vue d’une édition commandée par Napoléon à leur retour en France. Cet ouvrage est composé de 3000 dessins et 900 planches gravées sur cuivre est présenté dans le Cabinet d’Egyptologie du château.

Charles veut mettre son château à la mode de son époque. Il crépit les façades en blanc ce qui lui donne une allure qui peut faire penser à la Malmaison chez l’impératrice Joséphine. Plutôt que de restaurer les parterres et bosquets du XVIIIème siècle, il décide de créer un «beau jardin anglais, bien dessiné et bien planté».

Joseph 7ème Marquis de Breteuil, fils de Charles, épouse le 4 mai 1846 Charlotte Fould, fille du futur ministre des finances de Napoléon III, Achille Fould. Le contrat de mariage est signé par le roi Louis-Philippe, la reine Marie-Amélie, tous les princes de sang, la plupart des ministres et toute la société mondaine de l’époque. Mérimée compte parmi leurs intimes. Joseph et Charlotte de Breteuil reviennent à des jardins symétriques et à des façades où briques et pierres sont joliment associées.

Une nouvelle chapelle est construite sous Napoléon III dans le style néogothique pour recevoir trois vitraux qui proviennent de Chartres. Sont représentés Sainte Catherine et Saint Jean-Baptiste (XVIème siècle) et Saint Martin (XVème siècle). Un remarquable antependium du début du XVIIIème siècle orne le devant de l’autel.

Joseph et Charlotte rasent les anciens communs jugés trop proches du château (il ne reste aujourd’hui que le colombier médiéval qui était une tour d’angle de ces dépendances), et reconstruisent en 1874 deux grands corps de bâtiments là où on les voit encore maintenant : une ferme et des écuries dotées du confort moderne pour l’époque et plus conformes à l’essor du domaine. Ces dépendances, en pierre meulière typique de la région, accueillent aujourd’hui les mises en scènes des contes de Perrault.

Henri 8ème Marquis de Breteuil (1848-1916), fils de Joseph et Charlotte diplômé de Saint Cyr est député des Hautes Pyrénées, circonscription tenue précédemment par son grand-père Achille Fould. Ami intime du Prince de Galles, futur Roi Edouard VII d’Angleterre, il organise plusieurs rencontres avec Léon Gambetta, président de la chambre des députés. L’entrevue du 12 mars 1881 est reconstituée grâce à Grévin dans le fumoir. Ensemble, les trois hommes jettent les bases de l’Entente Cordiale signée seulement en 1904 par les gouvernements anglais et français.
Grand voyageur, il chasse aux Indes et va en Russie où il rencontre, en tant qu’ « Eminence grise » du Comte de Paris, le Tsar Alexandre III et la Tsarine ainsi que les grands Ducs Wladimir et Nicolas. Il est l’un des promoteurs de l’Alliance Franco-Russe puis de la Triple Entente, accord signé en 1907 par la Russie, la France et l’Angleterre.

Henri de Breteuil inspire également Marcel Proust pour son personnage d’Hannibal de Bréauté dont il porte les mêmes initiales « H.B. ». La chambre de laque rend hommage à ce célèbre écrivain en accueillant son personnage par Grévin.

LE RENOUVEAU DU DOMAINE DE BRETEUIL​

Veuf de Constance de Castelbajac, Henri de Breteuil épouse en seconde noces une américaine, Marcellite Garner (1868-1943) dont il aura 2 fils, François et Jacques. Henri et Lita font de gros travaux à Breteuil et y installent le confort moderne (chauffage central, électricité, eau courante…) et créent de nouvelles cuisines au sous-sol du château.

Ils souhaitent revenir à un jardin à la française dans la plus pure tradition. Les paysagistes, Henri et Achille Duchêne, créent les magnifiques parterres et le miroir d’eau qui accompagnent si bien les façades.

C’est dans ce château nouvellement rénové que le jeune Prince de Galles, futur Edouard VIII et Duc de Windsor va longuement séjourner en 1912. Henri de Breteuil meurt en 1916 et son épouse en 1943.

Le XXe siècle a connu deux guerres. François 9ème Marquis de Breteuil, fils d’Henri et Marcelite, a été mobilisé deux fois. Le château a été occupé en 1940 et 1944, et libéré par une unité de l’armée américaine sous les ordres du commandant Burgess. François essaya ensuite de reprendre le domaine mais, vite découragé par le temps qu’il aurait fallu qu’il y consacre et les moyens financiers qu’il n’avait pas, il le mit en vente en 1958. Après deux promesses de vente qui n’ont pas abouti, il consentit à donner Breteuil à son fils Henri-François né de son mariage avec Martine de Breteuil, actrice.

Breteuil s'ouvre au public

Agé de 23 ans en 1967, celui-ci décide alors avec son épouse Séverine Decazes de redonner vie au château de famille après un long endormissement. Breteuil ouvre ses portes au public en 1969 et accueille cette première année 5000 visiteurs. En 1971, le domaine reçoit le premier prix des « Chefs d’œuvre en péril ». Le château, ses jardins et son parc ont été classés Monument Historique le 18 juin 1973.

Les travaux de rénovation ont été menés successivement sous l’autorité des architectes en chef des Monuments Historiques responsables des Yvelines, Jean-Claude Rochette, Bernard Fonquernie, Philippe Oudin et Pierre-André Lablaude avec, pour une partie, l’aide du Ministère de la Culture et de l’Agence des Espaces Verts de la Région Ile-de-France. En 1987 s’est créé le Parc Naturel Régional de la Haute Vallée de Chevreuse. Breteuil en est l’un des fleurons. Au fil des ans, les visiteurs, des plus jeunes aux ainés, se sont approprié le domaine qui allie détente et culture.

Les visiteurs sont une chance pour le domaine de Breteuil qu’ils partagent avec nous. Il y a comme un dialogue qui s’établit entre eux et nous. Ils sont des demandeurs de plein air, de nature et d’histoire. Ensemble, nous arrivons à ce que le château, ses jardins et son parc restent des lieux de la vie dans la société d’aujourd’hui. L’histoire des maisons est très liée à celle des hommes. Elle s’inscrit dans le temps et ne s’arrête pas avec nous.

Henri-François de Breteuil, actuel propriétaire, poursuit son travail de longue haleine qui demande énergie et inventivité.

Breteuil est une véritable entreprise culturelle, gérée comme une entité économique. Bien sûr son but n’est pas en soi de générer des profits : tout ce qui est gagné est réinvesti dans le domaine. Il faut financer les équipes, l’entretien, poursuivre les restaurations. Breteuil, c’est l’équivalent de quatorze emplois à temps plein. Du printemps à l’automne, une trentaine de personnes travaille ici. Notre but à tous est non seulement d’entretenir au mieux Breteuil, mais encore de constamment l’embellir, de veiller à renouveler sans cesse l’intérêt du public. Une visite à Breteuil est une invitation au rêve et à la beauté qui nous fait vivre l’Histoire et la culture autrement ! N’oublions pas que les cent quarante mille visiteurs « touristiques annuels » et les trente mille autres « utilisateurs » (réceptions, réunions diverses) du domaine sont les premiers mécènes de Breteuil, qui a vraiment l’ambition d’être un château pour tous.

Les membres de la famille de Breteuil

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